Fiscalité : l’exception française

fiscalité françaiseLa fiscalité en France est un chantier permanent, sans fin, et ce qui est vrai une année ne l’est plus l’année suivante. Ces chamboulements incessants sont devenus insupportables, car comment prendre des décisions dans un environnement en perpétuelle mouvance ?

Mais au-delà, comprendre notre fiscalité est devenu un véritable travail d’expert…Un petit point s’imposait !

Où en est-on de la fiscalité des placements financiers en France ?

La volonté d’aligner la fiscalité du patrimoine sur celle du travail a généré un profond bouleversement. Désormais, la plupart des placements financiers sont taxés au barème de l’impôt sur le revenu, et le prélèvement forfaitaire libératoire a été la plupart du temps supprimé. Il en est ainsi des revenus d’actions, d’obligations, et des intérêts générés par la plupart des placements bancaires (livrets, CEL, PEL etc…).

Par conséquent, dès lors que vous êtes imposés sur une tranche à 30% au barème de l’impôt, vous subissez alors sur tous ces placements une ponction  quasi confiscatoire de 45.5% (Impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 15.5%). Il est ainsi aisé d’en déduire la pression fiscale pour les tranches supérieures de l’impôt sur le revenu à 41 et 45%…

Dans ce cas, la détention d’un livret bancaire, au-delà des plafonds des livrets A et LDD ne présente plus guère d’intérêt. Pour illustrer le propos, un investisseur imposé dans une tranche à 41% détenteur d’un livret bancaire qui rapporte 1.25% depuis le 1er août  percevra donc une rémunération nette de 0.55% !!!

Assurance vie et PEA: les meilleures solutions de placement financier

Dans ces conditions, seuls deux placements financiers ont réussi à conserver un attrait fiscal qui devient un véritable eldorado dans les conditions actuelles ! Il s’agit du PEA et de l’assurance vie, qui continuent tous deux à bénéficier du prélèvement forfaitaire libératoire d’une part, et d’une taxation dégressive dans la durée d’autre part.

Ainsi sur l’assurance vie, après huit années de détention, la plus-value ne sera taxée qu’à hauteur de 7.5% après abattement de 4.600 euros pour un célibataire et 9.200 euros pour un couple, plus prélèvements sociaux, soit une taxation finale de 23% très raisonnable en comparaison du reste, taxation que l’on peut réduire en utilisant les abattements à bon escient.

Idem pour le PEA qui bénéficie d’une fiscalité réduite aux prélèvements sociaux après 5 ans de détention. L’investisseur devra ainsi être en permanence à l’affut  des modifications fiscales de nature à modifier profondément la donne, et nécessitant d’adapter et de changer le cas échéant sa stratégie pour optimiser la rémunération de ses placements.

ICF, cabinet de conseil en gestion de patrimoine, saura vous proposer les optimisations fiscales qui s’imposent, selon votre situation et vos besoins.

Guy Roos

ICF, conseiller financier : assurance vie, PEA, placement financier, épargne retraite, optimisation fiscale, défiscalisation. Sur tous ces sujets, nous apportons les réponses les plus adaptées.

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